Le Blog de Stéphanie Schmitt, Partenaire de Réussite

J'ose le dire : vive la crise !

J'ai conscience des difficultés que nous traversons et de celles à venir. Je sais que beaucoup d'argent peut disparaitre, que certains perdront leur maison, leur emploi, que le pouvoir d'achat va encore se réduire et que pour les plus pauvres la vie va être encore plus difficile. Je sais que c'est grave surtout quand je vois à quel point on cherche à nous rassurer et à éviter la panique. Je sais aussi que par le passé ce type de crise a débouché sur une monté des nationalismes et même finalement une guerre mondiale. Je sais que l'insécurité risque de se développer et qu'une période d'incertitude importante s'annonce.

Suffisamment de gens pourront vous développer ce tableau noir, alors de mon côté ce sont les choses positives que je voudrais voir et surtout l'espoir qu'il peut y avoir dans les changements à venir.

Ce que j'y vois c'est une opportunité. Celle de voir les valeurs de notre société évoluer. Et si le temps de l'argent comme définition de la réussite et du bonheur était dépassé ?  Le modèle proposé montre ses limites. L'avidité glorifiée dans les années 80 est en train de perdre ceux qui en avaient fait une religion. Et si les difficultés nous permettaient de nous recentrer sur des valeurs plus saines ? Et si tout à coup il devenait urgent de vivre en prenant du recul et en pensant aux choses importantes ? Et si l'argent n'était plus la base de tout ? 

L'argent est passé d'un moyen à une fin dans nos sociétés. Il a été associé au bonheur. Comme si avoir était ce qui permettait d'être. Et du coup tout le monde s'est mis à courir après en abandonnant d'autres valeurs sur le chemin. Il est faut de croire que c'est l'argent possédé qui définit l'importance de l'homme. Son importance réside bien plus dans ce qu'il fait de ce qu'il a à disposition, que ce soit en argent, en compétence ou en temps. 

Alors oui je rêve. Je rêve de difficultés qui permettraient de resserrer les liens familiaux, et sociaux. Qu'être ensemble sans s'opposer devienne une solution.  Je rêve d'une société où la solidarité et l'aide apportée aux autres et au groupe serait une solution. Où la collaboration et le travail pourraient prendre une place de choix. Une société où les liens, les rapports humains et les actions prises pour le bien de tous auraient plus de place que l'argent. 

Et si la crise nous poussait à revoir nos valeurs ? Je veux bien qu'il soit plus agréable de pleurer dans une Rolls que dans une 2CV, mais dans les deux cas on est seul et on pleure ! 

Alors je me doute que ces changements profonds ne se feront pas en quelques jours, mais en attendant, quand je vois la crise, j'ai confiance. Pas la confiance que demandent nos dirigeants, la confiance en l'homme qui a toujours su évoluer de difficulté en difficulté.

J'ose donc le répéter : vive la crise !

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